| AvisSorcière195 En Stage à l'Académie de BeauxBâtons
Parchemins rédigés : 2903 Sur le Chicaneur depuis le : 25/09/2011 Age : 30
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| Sujet: Separate Ways Mar 3 Juil 2012 - 0:32 | |
| J'ai commencé à faire une fiction vers novembre 2010 et elle a duré un peu plus d'un an avant que je l'arrête... Elle n'est pas vraiment terminée vu qu'elle n'a pas de fin mais je la trouve quand même plutôt bien construite. J'en avait déjà fait lire un petit morceau à Chouette qui m'avait dit que c'était pas mal donc je met le tout début ci-dessous. La fiction fait plus de 1000 pages open office donc si vous voulez d'autres morceaux je pourrais en mettre Donc : Separate Ways- Spoiler:
1 novembre 1981. -Le Seigneur des Ténèbres a disparu, c'est confirmé ! Dans la grande salle à manger du Manoir des Malefoy, il y eut un grand silence. Plus personne n'osait parler, tout le monde avait le regard fixé sur l'homme qui venait de dire ça. C'était un grand homme d'une trentaine d'année, les cheveux long et d'un blond presque blanc. Il était vêtu entièrement de noir, avec une longue cape qui lui donnait l'air d'un noble comptable. -C'est impossible, dit alors une voix de femme, d'une voix brisée. Le Seigneur des Ténèbres ne peut pas disparaître ! Pas à cause d'un... d'un bambin de Sang-Mêlé ! -Il a disparu, Bellatrix, je suis allé me renseigner auprès de nombreuses personnes qui me racontent toutes la même version, à savoir que le Seigneur des Ténèbres c'est rendu chez les Potter la nuit dernière, qu'il a tué les parents et qu'il a été détruit lorsqu'il a voulu tuer le gamin. La femme qui avait parlé, nommé Bellatrix, se leva brusquement. C'était une femme grande et mince, les cheveux très long, brun, bouclés et très volumineux, elle aussi était vêtue entièrement de noir, et elle paraissait profondément déprimée. -Il n'a pas était détruit, dit-elle avec dédain, il a peut-être disparu momentanément, mais il est toujours en vie ! Il faut qu'on aille le retrouver, l'aider ! Pendant qu'elle parlait, une petit fille, qui devait avoir un peu plus d'un an, apparu en bas des escaliers qui menaient aux étages. Elle descendit la dernière marche d'une démarche bancale et rejoignit une femme blonde assise sur un fauteuil, qui la prit dans ses bras. Tout le monde la fixa quelques secondes. -Si tu pars à sa recherche, Bella, et que tu te fais prendre, elle n'aura plus de parents, fit alors remarquer la femme blonde qui tenait la petite. Bellatrix regarda sa fille quelques secondes. Une expression de tendresse sur le visage, mais elle reprit vite contenance. -Il faut quand même essayer quelque chose, dit-elle. On ne peut pas abandonner le Seigneur des Ténèbres ! Je partirais à sa recherche, et si, dans le pire de cas, je me faisais prendre, vous n'aurez cas vous occuper de Scarlett jusqu'à ce que je revienne. -Et comment comptes-tu revenir si tu te fais tuer ? Demanda la blonde. -Cissy, je n'ai encore jamais été attrapé par un Auror, dit Bellatrix avec dédain, et si j'étais attrapé, j'irais à Azkaban quelques années, jusqu'à ce que le Seigneur des Ténèbres reviennent et me fasse sortir. Et là, je serais récompenser plus que n'importe lequel d'entre vous ! -Je viendrais avec toi, Bella, intervint un homme brun. Je t'aiderais à le chercher. -Rodolphus a raison, dit un autre homme, je viendrais aussi. Bellatrix jeta un coup d'oeil à son mari et au frère de ce dernier et un petit sourire passa sur son visage. -Bien, dit-elle. Donc, on est trois : Rodolphus, Rabastan et moi. D'autres volontaires ? Personne ne parla. Bellatrix en sembla outrée. Finalement, un autre homme, plus petit, la peau laiteuse et les cheveux de la couleur de la paille parla : -Je veux bien aider aussi. -C'est bien, Barty, l'encouragea Bellatrix. Bien, nous sommes donc quatre, seulement quatre à rester fidèles au Seigneur des Ténèbres ! -Nous lui sommes fidèles aussi, intervint l'homme qui avait annoncé la disparition du Seigneur des Ténèbres. Mais nous ne voulons pas nous faire arrêter. J'ai un fils, Bellatrix, et je ne veux pas... -J'ai une fille aussi, Lucius, et ça ne fait aucune importance, coupa Bellatrix. Ça ne changera rien pour elle. -Au contraire, ça... -Je chercherais le Seigneur des Ténèbres, il n'y a pas à discuter, coupa sèchement Bellatrix en jetant un coup d'oeil à sa fille. Cissy, passe moi Scarlett. Cissy, la blonde qui tenait la petite, se leva et la donna à Bellatrix. -Je pars, dit Bellatrix. Rodolphus, viens. Ils quittèrent tout les trois la pièce. Les autres restèrent en silence quelques secondes, puis les conversations reprirent toutes en même temps, toutes portées sur le même sujet : La disparition de leur chef et Maître, Lord Voldemort.
Voilà, dites ce que vous en pensez. Bon, je rajoute un petit morceau alors (il est nul mais c'est la fin du "prologue", après on part en 1991) Désolée pour les fautes d'orthographe et tout au fait, mais j'écrivais souvent très tard (ou très tôt comme vous voulez) la nuit et euh voila Et comme j'ai dis à Lunay' dans les commentaires en dessous, c'est un remake, donc là vous allez retrouver un petit passage que vous connaissez bien
- Spoiler:
7 décembre 1981. Quelques temps après la [/size]discussion des fidèles de Voldemort, Narcissa reçu une lettre à l'allure officielle. Elle la lut rapidement et une très vite l'air très embêté. Elle était au bord des larmes lorsqu'elle appela son mari. -Lucius, viens vite, s'il te plaît. Moins de deux minutes plus tard, Lucius arrivait à ses côtés. -Qu'est-ce qu'il y a ? s'inquiéta-t-il. -Bella a été arrêté ! Avec Rodolphus, Rabastan et Croupton. Ils ont une audience et je suis invité à y aller. Lucius sembla à son tour inquiet. -Et pour Scarlett ? Demanda-t-il. -Je n'en sais rien, répondit Narcissa. Je ne sais même pas où elle l'a laissé. -Quand a lieu l'audience ? -Demain, répondit-elle. Ils font ça dans la rapidité, pour montrer qu'ils arrêtent des Mangemorts... Tu devrais rester là pour garder Drago, comme ça, tu ne risques pas d'être arrêté toi aussi. Lucius confirma d'un signe de tête.
Le lendemain, Narcissa partait donc en direction du ministère de la Magie, vêtue entièrement de noir de la tête au pied. Lorsqu'elle traversa le grand atrium bondé, de nombreuses personnes la regardèrent, sûrement au courant que son mari était compté parmi les Mangemorts. Elle les ignora cependant, et prit l'ascenseur qui menait aux salles d'audience, au niveau inférieur. L'audience avait lieu dans une grande salle circulaire. Il y avait de nombreux banc étagés en gradins le long des murs, sur lesquels était déjà installées de nombreuses personnes. Narcissa s'assit sur un siège proche de l'entrée, au troisième rang et attendit, comme tout les autres. Elle remarqua que Dumbledore se tenait dans les gradins d'en fasse, juste derrière Croupton Sr, qui dirigeait l'audience, étant le président de la justice magique. Ce dernier semblait épuisé, sûrement à cause des nombreux procès qu'il avait dû faire ces dernières semaines. -Qu'on les fasse entrer, dit-il soudain d'une voix qui se répercuta en écho dans la salle silencieuse. La porte s'ouvrit, près de Narcissa, celle-ci se pencha par dessus les gradins et vit entrer six Détraqueurs, qui encadraient quatre accusés. Quatre sièges pourvus de chaînes occupaient le centre de la salle et les Détraqueurs y firent asseoir chacun des accusés. Narcissa reconnu Rodolphus, qui regarda Croupton d'un regard vide, Rabastan, qui semblait nerveux et observait la foule, Croupton Jr, qui semblait pétrifié, et Bellatrix, qui était assise sur son fauteuil comme si c'était un trône et qui avait l'air relativement détendue. Croupton se leva et regarda les quatre accusés avec une expression de haine absolue. -Vous comparaissez devant le Conseil de la justice magique, déclara-t-il d'une voix forte, afin que nous puissions vous juger pour avoir commis un crime si atroce... -Père, dit Croupton Jr. Père, je t'en supplie... -Un crime si atroce que nous avons rarement eu l'occasion d'en juger de semblable devant cette cour, poursuivit Croupton en parlant plus fort pour couvrir la voix de son fils. Vous êtes accusés tous les quatre d'avoir capturé un Auror – Frank Londubat – et de l'avoir soumis au sortilège Doloris en pensant qu'il connaissait l'endroit où s'était réfugié votre maître exilé, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom... -Père, je n'ai rien fait ! S'écria le garçon d'une voix perçante. Je n'ai rien fait, je le jure ! Père, ne me revoie pas chez les Détraqueurs... -En outre, vous êtes accusés, s'écria Mr Croupton, d'avoir fait subit le sortilège Doloris à l'épouse de Frank Londubat lorsque vous avez compris qu'il ne vous révélerait pas l'information que vous recherchiez. Vous aviez l'intention de ramener Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom au pouvoir et de reprendre une existence consacrée à la violence, semblable à celle que vous aviez sans doute menée lorsqu'il était au sommet de sa puissance. Je demande au jury... -Mère ! S'exclama le garçon. Mère, empêche-le ! Mère ! Je n'ai rien fait ! Ce n'était pas moi ! -Je demande au jurés, reprit Mr Croupton d'une voix tonitruante, de lever la main s'ils estiment, comme moi, que ces crimes méritent la détention à vie dans la prison d'Azcaban. Tous les jurés levèrent la main en même temps. La foule se mit alors à applaudir, sauf Narcissa, qui versa une larme. Le garçon se mit à hurler : -Non ! Mère, non ! Je n'ai rien fait, je n'ai rien fait ! Je ne savais pas ! Ne m'envoie pas en prison ! Empêche-le ! Les Détraqueurs étaient à nouveau entrés dans la salle. Les trois autre accusés se levèrent. Bellatrix regarda Croupton et lança : -Le Seigneur des Ténèbres reviendra, Croupton ! Envoie-nous à Azcaban, nous attendrons ! Il se dressera à nouveau, il viendra nous chercher et nous récompensera plus que tous ses autres partisans ! Nous seuls lui avons été fidèles ! Nous seuls avons tenté de le retrouver ! Et ils se firent emmener par les Détraqueurs. Narcissa se dépêcha de descendre les gradins tandis que tout le monde commençait à partir et alla voir Croupton. -Bonjour, monsieur, excusez-moi, dit-elle d'une vois qu'elle essaya de rendre polie. Je suis Narcissa Malefoy, la sœur de Bellatrix Lestrange, j'aimerais savoir s'il serait possible de lui parler rien que deux minutes avant qu'elle soit emmené à Azcaban, s'il vous plaît ? -Lui parler de quel sujet ? Demanda Croupton en la regardant d'un regard suspect. -Et bien, c'est à dire qu'elle a une fille qui est maintenant sans parents, je voudrais donc lui demander à qui elle voudrait la confier... -Deux minutes, maximum, dit sèchement Croupton. Amélia, veuillez conduire cette dame voir l'accusée. Une femme blonde, au visage carré s'avança vers elle. -Suivez moi. Elles sortirent de la salle et allèrent jusqu'à un couloir voisin où s'alignaient des cellules. Elles arrivèrent rapidement devant celle de Bellatrix. -Deux minutes, répéta Amélia. Narcissa acquiesça et entra. -Bella, je suis vraiment désolée, dit-elle. -Aucune importance, répliqua sèchement Bellatrix. Le Seigneur des Ténèbres reviendra bientôt. Cissy, dit-elle soudain très sérieusement en approchant et en lui prenant les mains. Occupe toi de Scarlett, d'accord ? Garde la avec toi, élève la tant que je ne serais pas là, s'il te plaît ! -Bien sûr, je vais m'en occuper, ne t'inquiète pas. J'en prendrais très grand soin, tu peux en être sûre. Mais où est-ce que tu l'as laissé... -Avec mère, elle devrait être chez elle, dit Bellatrix. -Ça fait deux minutes, dit alors la voix d'Amélia. Sortez madame Malefoy, s'il vous plaît. -Au revoir Bella, dit Narcissa en la serrant brièvement dans ses bras. On se revoit bientôt. Tiens bon. Bellatrix acquiesça avec un léger sourire et lui tourna le dos tandis qu'elle sortait de la cellule. Narcissa quitta rapidement le ministère et alla aussitôt chez sa mère pour y prendre Scarlett. Elle entra dans la maison sans frapper et monta à l'étage où elle trouva sa mère et Scarlett. -Maman, dit-elle, les larmes aux yeux. Bella a été arrêté, elle est condamné à Azcaban à vie ! Druella parut profondément inquiète. Elles discutèrent pendant cinq minutes du procès, puis Narcissa prit Scarlett dans ses bras. -Bella veut que je m'en occupe, dit-elle rapidement. À bientôt. Elle repartit de chez sa mère et s'éloigna le long de la rue pour pouvoir transplaner. -Maman, dit alors Scarlett en observant Narcissa. Narcissa laissa échapper une autre larme. -Je suis désolée, ma chérie, mais ta maman ne va pas pouvoir revenir avant un moment, tu vas rester avec moi, d'accord ? Scarlett continua d'observer Narcissa quelques secondes, le temps d'assimiler ce qu'elle venait de dire. Puis elle acquiesça d'un signe de tête, sans vraiment comprendre ce que tout cela signifiait. Narcissa la serra dans ses bras et transplana.
Bon, désolée pour les "size" et tout mais yen a partout et j'ai la flemme de les enlever 3ème morceau : (dsl pour les points à la place des tirets, flemme de remplacer )
- Spoiler:
22 juillet 1991.
Dix ans plus tard, dans le Manoir des Malefoy, tandis que Drago, Lucius, Narcissa et Scarlett prenaient leur petit déjeuner ensemble, deux hiboux grand-duc passèrent par la fenêtre et vinrent se poser gracieusement sur la table devant les quatre sorciers. Ils portaient chacun une lettre attachée à la patte droite. Drago en prit une et l'ouvrit, il tendit l'autre à Scarlett.
C'est Poudlard ! Enfin ! S'exclama-t-il.
Qui écrit ? Demanda Lucius.
McGonagall..., répondit Drago.
Lucius fit une expression de dégoût. Scarlett ouvrit également sa lettre et l'examina.
Cher Mr Malefoy, lut Drago à haute voix, nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité. La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard. Veuillez croire... Etc ! Il y a aussi la liste des fournitures.
Passe la moi Drago, dit doucement Narcissa.
Drago lui passa la liste qu'elle examina attentivement. Il reprit ensuite sa fourchette et recommença à manger, avec cependant une lueur d'excitation dans les yeux.
Nous ira sur le chemin de traverse le 1er août, annonça Narcissa.
Pourquoi pas avant ? Demanda Drago en fronçant les sourcils.
Parce que ton père et moi sommes occupé jusque là, répondit Narcissa.-
Je vais envoyer les réponses à l'école, dit Lucius en se levant.
Il sortit de la cuisine à grands pas avec la lettre à la main. Les Malefoy finirent leur petit déjeuner en discutant de Poudlard et de la maison dans laquelle Drago Malefoy et Scarlett Jedusor étaient sûrs d'aller : Serpentard.
Suite (C'est le 1er chapitre que j'ai écrit donc je le trouve très mal écrit mais je préfère le laisse comme ça...) : - Spoiler:
[size=12] [size=16]1er août 1991.
Le premier août, comme Narcissa l'avait dit, les trois Malefoy et Scarlett allèrent sur le Chemin de Traverse par transplanage d'escorte. Ils arrivèrent dans l'auberge des trois balais, où le barman les salua. Après avoir tapé sur une brique dans la cour de derrière, le passage vers le chemin de traverse s'ouvrit sur des centaines de sorciers qui faisaient leurs achats pour la rentrée des classes dans un mois.
Il s'éloigna le long de la rue, la tête haute, le regard méprisant avec sa canne verte en forme de serpent dans la main.
Drago et Scarlett acquiescèrent et se dirigèrent vers la boutique de prêt-à-porter qui se trouvait juste à côté du libraire où ils aperçurent Lucius. Scarlett fut la première à essayer ses vêtements. Madame Guipure, la propriétaire de la boutique, lui fit essayer une robe de sorcière par dessus ses vêtements et fit des arrangements une fois qu'elle l'eut sur elle. Elle avait les manches un peu trop longues, mais quand la couturière voulu lui remonter la manche gauche, elle retira brusquement son bras. La vendeuse fronça les sourcils. -C'est bon, c'est assez court, merci, dit précipitamment Scarlett. Madame Guipure ne chercha pas à comprendre et Scarlett paya ses trois robes, sa cape, son chapeau et ses gants en cuir de Dragon. Puis se fit au tour de Drago. Pendant qu'il passait une robe noir, la clochette de la boutique sonna. Aussitôt, Scarlett ressentit une vive douleur dans le bras gauche. Elle releva légèrement sa manche et vit que la Marque des Ténèbres qu'elle portait depuis sa naissance avait un peu rougit. De l'autre côté de la boutique, le jeune garçon qui venait d'entrer se prit le front entre les mains. La fine cicatrice en forme d'éclair qu'il avait depuis dix ans venait de la bruler terriblement fort. La douleur diminua au bout de quelques secondes mais restait quand même présente. Harry Potter se dirigea vers le fond de la boutique en aplatissant une mèche de cheveux sur sa cicatrice. Là, il tomba sur une fille et un garçon de son âge. Le garçon essayait ses vêtements d'écoles, tandis que la fille se frottait le bras gauche en fronçant les sourcils. Madame Guipure installa Harry sur un tabouret à côté de Drago, Scarlett était toujours dans ses pensées et continuait de frotter son bras.
Scarlett leva la tête et observa Harry d'un œil perçant.
Oui, répondit Harry.
Mon père est entrain de nous acheter, à moi et ma cousine, les livres dans le magasin d'à côté et ma mère est allée nous garder une place chez Ollivander à l'autre bout de la rue, continua Drago d'une voix trainante. Ensuite, je compte les emmener faire un tour du côté des balais de course. Et toi tu as un balais ?
Non, dit Harry, un peu gêné par le regard de Scarlett.
Tu joues au Quidditch ?
Non, répéta Harry.
Moi oui. Tu sais dans quelle maison tu seras ?
Aucune idée, répondit Harry, qui ne savait pas du tout de quoi il parlait.
Comment tu t'appelles ? Demanda alors Scarlett.
Harry hésita. Il avait déjà vu la réaction des gens quand ils apprenaient son nom et il n'avait pas très envie que ses deux là fassent de même. Drago reprit la parole :
Moi je m'appelle Drago Malefoy, et elle c'est ma cousine, Scarlett Jedusor.
Je..., commença Harry. Hum, Harry Potter.
Scarlett, qui était assise sur un tabouret, se leva d'un bond.
Harry s'était attendu à cette réaction et il se préparait déjà à lui serrer la main en l'écoutant parler de quelque chose d'extraordinaire qu'il avait soit disant fait dans son passé. Mais Scarlett ne réagit pas du tout comme ça. Elle s'approcha de lui dans le but de soulever sa mèche de cheveux qui cachait sa cicatrice, elle semblait très en colère. Mais à peine avait-elle frôlé son front, qu'ils furent propulsés chacun d'un côté sur une dizaine de mètres jusqu'à atteindre brusquement un mur. Harry retomba au sol en cassant ses lunettes et Scarlett s'ouvrit légèrement le bras. Drago descendit de son tabouret et se précipita vers Scarlett.
Que, qu'est-ce qu'il c'est passé ? Demanda t-il, affolé.
Je sais pas, murmura Scarlett en jetant un regard noir à Harry.
Pourquoi ça a fait ça ? Demanda celui-ci.
Scarlett ne lui répondit pas. Elle se releva et sortit précipitamment de la boutique. Elle rejoignit Lucius dans la boutique d'à côté.
Qu'est-ce qu'il y a ? demanda t-il.
Je viens de rencontrer quelqu'un, répondit Scarlett d'un air sombre.
Qui ?
Harry Potter.
Potter ? S'exclama-t-il. Où ?
Chez Madame Guipure, répondit-elle. Il a l'air complètement perdu.
C'est normal, il a grandit chez les Moldus, fit remarquer Lucius d'un air dégouté et méprisant.
Scarlett releva ses manches pour décoller le tissu qui c'était collé à sa blessure. -Qu'est-ce que c'est que ça ? Demanda Lucius. Comment tu t'es fais ça ? -Quand j'ai touché Potter il c'est passé quelque chose d'étrange, expliqua-t-elle. On a tout les deux été propulsé en arrière... -Comment ça se fait ? -J'en sais rien... Bon, je vais m'acheter une baguette, dit-elle en soupirant. Elle sortit de la boutique et se dirigea vers chez Ollivander. Narcissa n'était plus là, elle avait dû partir vers une autre boutique comme il n'y avait plus personne dans celle-ci. -Miss Jedusor, dit Ollivander d'une voix intéressé. J'attendais votre visite. Venez, approchez. Scarlett s'approcha de lui. Il sortit un ruban qui se mit à la mesurer de toutes part. Il fit les commentaires en même temps. -Alors, taille totale : un mètre cinquante-six. Avant bras, vingt-huit... Les mesures durèrent cinq minutes, puis il se mit à lui donner toutes sortes de baguettes. Elle en essaya une quinzaine mais Ollivander lui enlevait des mains avant même qu'elle ne les essaye. -Une cliente difficile, constata-t-il. C'est fréquent et je m'y attendais de votre part. Peut-être devrions nous essayer des mélanges plus audacieux... Il lui fit essayer deux autres baguettes. À la troisième, une petite lueur apparu dans les yeux de Scarlett et un courant d'air se fit sentir. -Intéressant, dit Ollivander. Vous devez avoir d'immense pouvoirs et une destinée hors du commun pour que cette baguette vous ait choisie. -Pourquoi ? Demanda-t-elle. -Parce que c'est sans nul doute l'une des baguettes les plus puissantes que j'ai réussit à fabriquer, répondit-il. Je n'en ai d'ailleurs jamais refait d'identique car elle peut être dangereuse et que très peu de sorciers ont un pouvoir suffisant pour que ce genre de baguette les choisissent... Mais manifestement, elle vous va très bien. Elle est en bois de Sureau et en Ventricule de Dragon... Raide, 33,25 centimètres. Il l'observa quelques instants droit dans les yeux comme s'il y lisait sa destinée. -Le Dragon a tendance à se tourner facilement vers les Forces du Mal, dit-il alors à voix basse, et le Sureau rend les baguettes plus puissantes que toutes les autres... Il arrêta de parler et lui jeta un regard qui avait valeur d'avertissement. Il lui emballa ensuite la baguette et la lui donna. -Merci, dit-elle en prenant le paquet et en payant les sept Gallions qu'elle coutait. Au revoir. -Faites en bon usage, dit Ollivander dans son dos. Scarlett haussa les sourcils mais ne répondit pas et sortit de la boutique. [/size] [/size]
Dernière édition par AvisSorcière195 le Ven 3 Aoû 2012 - 21:26, édité 6 fois |
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